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4 février 1941
Handley Page Hampden Mk I AD750 (code ZN-?)
Pont Saint-Martin, "La Marionnière"
(contributeurs : Jérôme Batard (AREA), Pierre Mahé, Daniel Dahiot, Vincent Sevellec, Jean-Louis Roba, André Halbeher, Peter Burton)
Handley Page Hampden Mk I
© IWM (COL 182) - domaine public
Equipage (no 106 Squadron RAF) :
- Pilot Officer (co-pilote) George Harold Frederick INNISS (matricule 43036), 24 ans.
Fils de Charles H. et Caroline Inniss, la Barbade.
Formation des arts de l'Université de Durham, Royaume-Uni.
Parcelle L. Allée A, tombe 15, Cimetière Communal de Nantes (Pont-du-Cens)
Photos : source famille Inniss via Valérie Gittens
- Flying Officer (pilote) William Kelman Burr THOMAS (matricule 72251), 26 ans.
Fils de Alfred Ernest Thomas et Christina M.S. Burr, Glasgow, Ecosse.
Parcelle L. Allée A, tombe commune 16, Cimetière Communal de Nantes (Pont-du-Cens)
Photo : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
- Sergeant (opérateur radio - mitrailleur) Frederick Arnold COLSON (matricule 553425), 18 ans.
Fils de Frederick Thomas et Ada Margaret Colson, Norwich, Norfolk, Angleterre.
Parcelle L. Allée A, tombe commune 16, Cimetière Communal de Nantes (Pont-du-Cens)
Photo : source Nick Archer
- Sergeant (opérateur radio - mitrailleur) Jack Lewis FRANCO (matricule 652586), 24 ans.
Fils de Emile S. Franco, de Belvédère en France et de Ada Lee de Londres, Angleterre.
Parcelle L. Allée A, tombe 14, Cimetière Communal de Nantes (Pont-du-Cens)
PREAMBULE
Par Jérôme BATARD, président de l'AREA (Association pour la Recherche d'Epaves Aéronautiques)
Mes parents sont arrivés à Pont St Martin en 1957 dans la ferme de la Moricière située à 2 km de l'aéroport de Nantes. Pendant ma jeunesse, j'ai toujours connu dans un champs des petits morceaux d'avion que l'on trouvait lors des labours. Dans la mémoire locale, on nous avait expliqué qu'il s'agissait d'un avion anglais. Les années ont passé jusqu'au décès de la grand-mère Pineau. Les enfants ont décidé de vendre la maison et de la vider. Lors de cette opération, il à été trouvé une petite boîte avec à l'intérieur une gourmette avec l'emblème de la Royal Air Force, un numéro d'immatriculation et à l'arrière de celle-ci une dédicace (For my wife Olive), ainsi qu'une montre cassée.
Photo : source Jérôme Batard (AREA)
Nous avons transmis en Angleterre le numéro de la gourmette et en réponse, nous fûmes informés qu'il s'agissait d'un aviateur canadien du nom de Heywood, décédé dans la crash de son Wellington le 8 mai 1941 près de Nantes. J'en concluait donc qu'il s'agissait de l'avion dont on trouvait les morceaux dans la ferme. Le fils de madame Pineau confirma que la montre et la gourmette avaient été ramassés sur le terrain peu de temps après un crash d'avion. Dans l'association Histoire de ma commune, nous nous sommes penchés sur le problème en allant aux archives départementales pour avoir des éléments supplémentaires. Nous avons trouvé une correspondance d'une famille anglaise (Read) qui cherchait des témoignages au sujet du crash d'un Wellington le 8 mai 1941 près de Nantes. Un appel dans la presse a été lancé et la réponse est arrivée de la part de monsieur Poisson, habitant le château de la Marionnière à Pont Saint Martin. J'en déduisais qu'il ne s'agissait pas de l'avion qui était tombé dans la ferme.
Je commençais à recueillir différents témoignages auprès des anciens de la commune. On m'expliqua qu'il y avait eu 4 avions tombés dans la commune. Nous avions élucidé un des crashs. Restait les trois autres. Mon voisin Gabriel Cormerais m'expliqua qu'il avait été réquisitionné pour le STO le 15 juin 1943 et qu'il s'était caché dans la ferme de la Marsoire, propriété de la Marionnière juste à coté de la Moricière. Pendant qu'il était caché, il a assisté au crash d'un avion allemand sans pouvoir me donner de date, les seules choses dont il se souvenait ; c'était un dimanche et un incendie dans un champs avait eu lieu à la ferme de la Moricière. Il me demanda de contacter Donatien Pavageau qui habitait la Moricière pendant la guerre. Celui-ci me confirma le crash et que l'avion était rentré en terre. Les allemands avaient enlevé la queue de l'avion et recouvert les restes.
Dans les mêmes temps, Robert Rabreau me raconta que ce 4 juillet 1943, il avait vu un parachutiste allemand qui pleurait. Il a sans doute eu très peur. J'ai pris contact avec l'ABSA 39-45 en racontant mon histoire. Daniel Dahiot et ses copains sont venus le 9 juin 2009 avec leur détecteur de métaux et ont localisé rapidement des morceaux à fleur de terre. Évidemment la tentation à été très forte pour creuser et nous avons trouvé le moteur, la jambe d'atterrissage de l'aile gauche. Il s'agissait d'un Focke-Wulf, abattu le 4 juillet 1943 vers midi sans doute par la Super Forteresse Américaine qui s'est écrasée à Saint-Colomban le même jour. A la fin de cette journée, beaucoup d'émotions et de fierté pour cette découverte partagée avec la nouvelle association AREA. La décision de prévenir la préfecture de la découverte a été faite en août. Une date pour continuer la fouille est programmée le 29 septembre 2009.
A la suite de ces événements, beaucoup de visites à la ferme ont été effectuées par des curieux mais aussi par des anciens. Au hasard de ces rencontres très intéressantes, j'ai eu la chance de retrouver les cordonnées de ce monsieur Poisson que je croyais décédé. Il habitait le sud ouest de la France. Bernard Poisson me confirma le crash du 8 mai 1941, mais aussi le second crash qui a eu lieu le 4 février 1941. Dans les 2 cas, c'est lui qui est allé sur les endroits pour récupérer les objets personnels des différents aviateurs qui ont été remis à l'ambassade anglaise après la guerre.
Selon ses souvenirs le premier crash est un bombardier allemand qui est situé près de la ferme en novembre 1940 (un Heinkel He 111, en réalité en octobre 1940). Le deuxième crash, le 4 février 1941, était celui d'un Hampden. Le troisième crash eut lieu le 8 mai 1941 (un Wellington) et le quatrième crash le 4 juillet 1943 (un Focke Wulf 190 A).
Dans les années 80, Bernard Poisson a été décoré par la RAF ainsi que de la couronne d'Angleterre pour sa bravoure. Il a reçu de nombreuses correspondances des familles anglaise d'aviateurs.
Pour son action envers les familles des aviateurs, le Père Poisson a été décoré des ailes de la RAF le 6 juin 1989
Photo et document : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
La famille de William Thomas Kelman Burr est venu à la Marionniere en 1946 sur le lieu du crash survenu le 4 fevrier 1941.
Alfred Ernest Thomas et Christina M.S. Burr autour de la croix installée par le Père Poisson,
à l'endroit où ont été enterrés les restes humains après le crash.
Photos : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
Alfred Ernest Thomas et Christina M.S. Burr entourés de la famille Poisson à la Marionnière en 1946.
Photo : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
Avec le Père Bernard Poisson au cimetière de la Gaudinière en août 1948.
Photo : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
Toutes ces recherches sont faites pour honorer la mémoire de ces jeunes hommes morts sur notre commune. Le maire a donné son accord pour faire une plaque commémorant ces événements.
L'HISTOIRE
Nuit du 4 au 5 février 1941, mission gardening Beeches (Hêtres), zone de St Nazaire.
♦ Extraits d'Operational Record Books du Squadron 106 de la RAF pour le mois de février 1941
(source documents : The National Archives)
Six avions ont été envoyés pour des opérationq "Gardening" (largage de mines sous-marines) dans la zone "Beech" (Saint-Nazaire). Quatre ont "planté les légumes" avec succès et deux d'entre eux, plus tard, ont attaqué l'aérodrome de Château-Bougon. Deux bombes (d'ailes) de 250 livres (113 kg) ont été vues exploser sur des hangars et une autre sur une usine au NE (Nord-Est) de l'aérodrome. Un avion n'a pas réussi le largage de mines ni le bombardement et un autre (Hampden AD750, équipage : F / O W.K.B. Thomas, P / O G.H.F. Inniss, Sgt Franco, Sgt Colson). n’est pas revenu.
NB : l’usine au Nord-Est doit être "La Société nationale des constructions aéronautiques de l'Ouest" (SNCAO) qui était une entreprise aéronautique française.
Cinq Hampden mèneront à bien leur mission, le sixième ne rentrera pas. L'Hampden Mk I AD750, piloté par le Pilot Officer George INNISS, touché par la flak, va s'écraser à environ 2 km à l'est de l'aérodrome de Château- Bougon. Un seul appareil semble avoir mené le bombardement du terrain. Dans les deux rapports, il n'est pas mentionné le crash de l'Hampden AD750. Vraisemblablement ce bombardier a dû intervenir sur la cible en dernier.
Ci après les compte-rendus des 5 autres Hampden. Un seul (le Sergent WEST), évoque la possible perte du Hampden AD750.
♦ Compte rendu du Wing Commander Patrick Jullian POLGLASE, commandant pour la mission (voir en annexe)
Equipage : Sgt. Wotherspoon, Sgt. Lapsley, Sgt. Bradley.
Opération Gardening - BEECH.
Décollage 17h25 - Retour 00h20
Passage de la côte anglaise à Lyme Regis et montée à 8 000 pieds (2 400 mètres). Passage de nuages 6/10e à 3000 pieds (900 mètres) puis descente pour arriver sur la côte française à 2 500 pieds (760 mètres). Passage sur Etables (sur mer) et continuation jusqu'à Quiberon. De Quiberon perte de hauteur à 250 pieds (75 mètres) puis cap sur Le Croisic. Continuation du vol sur 1/2 mile le long des côtes pour retrouver le phare. Premier passage raté, retour sur Le Croisic pour répétition, récupération du phare et largage de mines. Montée à 800 pieds (240 mètres) puis direction Chateau Bougon mais des nuages 10/10e au dessus de 2 000 pieds (600 mètres) sur le district, beaucoup de temps a été consacré à la localisation de l'aérodrome et la mission a été abandonnée. Après un vol vers l'ouest par temps clair, un cap est pris depuis l'île de Noirtmoutier avec une direction pour éviter St-Nazaire. La côte nord de la Bretagne est traversée à la pointe de Dinard à 22h45. Des nuages 10/10e à 1 000 pieds (300 mètres) jusqu'à la côte anglaise traversée à Dawlish après avoir reçu le signal de cap retour pour St Eval.
♦ Compte rendu du Sergeant WEST (voir en annexe)
Equipage : P/O. Paramore, Sgt Wright, Sgt Butler.
Opération Gardening - BEECH.
Décollage 17h55 - Retour 00h10
Nous avons survolé l'Angleterre à 4 000 pieds (1 200 mètres), récupéré Chesil Beach et localisé la côte française. Après avoir survolé la France à 2 000 pieds (610 mètres), nous avons aperçu Quiberon. De là, nous avons mis le cap sur le phare du Grand Charpentier que nous avons identifié. Nous avons largué nos mines à la bonne position et avons pris le cap du lac de Grand Lieu au nord de Nantes. Nous avons repris ce point de repère et avons cerclé trois fois l'aérodrome de Chateau-Bougon. Nous avons identifié l'usine au nord-est de l'aérodrome et largué une bombe d'aile ; des explosions vues sur des bâtiments au nord de l'usine. Après avoir largué la bombe, nous avons vu une fusée éclairante s'abattre, suivie d'intenses tirs de Flak légère provenant du sol. Quelques secondes plus tard, nous avons vu ce qui semblait être un avion brûlant au sol. Le vol retour s'effectua sans incident et le signal de cap retour fut reçu avant que l'on atteigne Jersey.
♦ Compte rendu du Pilot Officer WAREING (voir en annexe)
Equipage : P/O. Lakin, Sgt Hazelden, Sgt Little.
Opération Gardening - BEECH.
Décollage 17h35 - Retour 23h50
Au dessus de l'Angleterre, nous avons volé à 2 000 pieds (610 mètres) jusqu'à Chesil Beach puis avons grimpé à 6 000 pieds (1 800 mètres) au-dessus des nuages et avons aperçu Guernesey à 3 miles à babord où des projecteurs cherchaient à nous repérer. Nous nous sommes repérés à l'Île de Bréhat et, survolant la France à 6 000 pieds (1 800 mètres), nous sommes arrivés à environ 2 miles à l'est de Quiberon. Nous avons ensuite plané pour descendre à 2 000 pieds (610 mètres) et à 1 000 pieds (300 mètres), nous avons identifié le phare du Grand Charpentier. Nous avons largué les mines avec succès à la bonne position. Le vol retour s'effectua sans incident. Nous avons reçu le signal du cap retour et avons atterri à St-Eval.
♦ Compte rendu du Sergeant OSBORNE (voir en annexe)
Equipage : Sgt Boyall, Sgt Wiseman, Sgt Davies.
Opération Gardening - BEECH.
Décollage 17h35 - Retour 01h15
Je pensais que le voyage avait été réussi et sans incident jusqu'à ce que l'appareil s'écrase et que la mine se trouve toujours dans l'avion. Les bombes ont été ramenées car la cible n'a pas pu être localisée à travers les nuages.
♦ Compte rendu du Sergeant GALLOWAY (voir en annexe)
Equipage : P/O. Oliver, Sgt Somers, Sgt Stevens.
Opération Gardening - BEECH.
Décollage 17h35 - Retour 01h20
Un voyage sans incident. nous avons traversé la Manche et avons longé la côte française jusqu'à Belle Ile. Nous avons mis le cap pour localiser le phare du Grand Charpentier et nous avons "planté nos légumes" (largué nos mines) à l'endroit désigné. Avons pris la direction du lac de Grand Lieu, avons effectué une attaque en piqué sur l'aérodrome de 4 000 pieds(1 200 mètres) et avons largué les bombes à 1000 pieds et touché la partie sud-ouest des hangars situés à l'est de l'aérodrome. Le retour à la maison s'est passé sans incident. Avons reçu le signal de retour pour St-Eval.
LES PHOTOS DU CRASH
Des soldats allemands ont pris des photos des restes du Hampden AD750 tombé à Pont-Saint-Martin.
Une partie du fuselage du Hampden AD750 - Photo © collection Benoit Paquet
Autre partie du fuselage du Hampden AD750 - Photo © collection Jean-Louis Roba
L'empennage du Hampden AD750 - Photo © collection Benoit Paquet
Les débris du Hampden AD750 témoignent de la violence du choc - Photo © collection Benoit Paquet
LA FOUILLE DU 18 JANVIER 2011
Mardi 18 janvier 2011, Pont Saint Martin, "La MarIonnière", un chantier de fouille est prévu par l'équipe de Jérôme Batard, membre à l'époque de l'association "Les Chemins d'Herbonne" ; une pelleteuse est alors mise à disposition par la mairie de Pont Saint Martin. Le chef de chantier et ses collègues de la protection civile de Nantes (service de déminage) nous donnent leurs directives ; le terrain, la zone du crash déjà définie depuis quelques mois par des relevés magnétiques, va être piquetée. Après quoi, nous aurons le droit de pénétrer sur la zone à fouiller pour réaliser des photos du site. Un périmètre de sécurité de 200 mètres sera mis en place.
L'équipe du service de déminage procède aux premiers coups de godets, dégage une première zone et évalue le risque de munitions dans le sous-sol ; le repérage magnétique indique une présence à moyenne profondeur d'objets métalliques plus ou moins importants. Il y a une forte suspicion de la présence de bombes non explosées dans le sol. 30 mn environ après avoir creusé sur la zone, nous sommes conviés à venir sur le terrain pour fouiller les tas de terre ; il n'y a pas de présence de bombes. Deux cylindres/culasses provenant d'un des deux Bristol Pegasus sont retrouvés. Un extincteur, un tambour avec munitions de 7,7 mm, diverses ferrailles ou pièces d'avion sont retrouvés. Le chantier continue avec des contrôles magnétiques et toujours pas de trace de bombes. Le butin sera maigre, nous espérions trouver les restes d'au moins un moteur ; tout avait sans doute été nettoyé par les troupes d'occupation en février 1941.
♦ Quelques photos de la fouille (photos Jérôme BATARD - AREA)
♦ Les pièces retrouvées sur site (photos Jérôme BATARD - AREA)
Des cylindres
Des morceaux de plexiglas
Un extincteur
Un filtre à huile
Les restes d'un chargeur de cartouches 7,7 mm
Montres bracelet
Verrou standard avec dimensions ci-dessous
Pièces d'une "self" avec des condensateurs d’accords de l’étage d’entrée d’un récepteur radio à amplification direct de faible sensibilité
type R.1082 qui servait d’inter-communication entre les avions proches et ainsi que de gonio entre eux.
Ci-dessous une vue du récepteur, du coffret des "selfs" et des caractéristiques. La self « AERIAL » E récupérée sur site est pour la gamme 6 à 7 MHz.
Elle est différente de celle de la photo jci-dessous qui est de type M (avec repère "1") de la gamme 280 à 470 KHz et qui a au centre une prise pour
le cadre gonio.
Documents et information André Halbeher
COMMEMORATIONS et HOMMAGES
♦ Jeudi 24 mars 2011 - Classes CM1 et CM2 de Pont-Saint-Martin (44)
(photos Michel Dolcini - ABSA 39-45)
Vincent Sevellec, Pierre Mahé et Michel Dolcini (ABSA 39-45) racontent aux élèves le sacrifice de l'équipage du Hampden. Ils ont apporté un mannequin portant l'uniforme des aviateurs de la RAF.
♦ Samedi 7 mai 2011 - Cimetière de Pont Saint-Martin (44)
(photos association AREA)
Hommage aux équipages du Handley Page Hampden AD750 tombé le 4 février 1941 et du Wellington R1374 tombé le 8 mai 1941.
♦ Samedi 7 mai 2011 - Sur les lieux des crash du Hampden AD750
(photos ABSA 39-45 Dahiot Daniel - Jean Michel Martin)
Recueillement avec les familles anglaises sur les lieux du crash. Le père Poisson fera part à cette occasion de ses souvenirs en anglais pour la journée du 4 février 1941.
♦ Dimanche 8 mai 2011 - Pont Saint Martin, cérémonie du souvenir
(photos ABSA 39-45 Dahiot Daniel - Jean Michel Martin)
ANNEXES
♦ Rapports de mission des Hampden engagés dans l'opération avec le Hampden AD750
(source documents : The National Archives)
Compte rendu du Wing Commander Patrick Jullian POLGLASE
Compte rendu du Sergeant WEST
Compte rendu du Pilot Officer WAREING
Compte rendu du Sergeant OSBORNE
Compte rendu du Sergeant GALLOWAY
♦ Extraits d'Operational Record Books du Squadron 106 de la RAF pour le mois de février 1941
(source documents : The National Archives)
ORB AIR-27-832-3 Squadron 106 RAF
Le paragraphe consacré à la mission des 6 Hampden dont le AD750 est traduit plus haut dans la rubrique "L'HISTOIRE".
ORB AIR-27-832-4 Squadron 106 RAF
Il est précisé pour le Hampden AD750 un décollage à 17h30.
Il s'agissait bien d'un opération "Gardening" (largage de mine) dans la zone "Beech" (Saint-Nazaire).
ORB AIR-27-836-01 Squadron 106 RAF
Il est précisé également pour le Hampden AD750 un décollage à 17h30.
L'avion n'est pas rentré ("Failed to return").
♦ Photo Ecole de pilotage de la RAF en 1939
Ecole de pilotage de la RAF en 1939. William K. B. Thomas serait sur cette photo (non confirmé).
Photo : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
♦ Articles de presse et documents à la mémoire de George Harold Frederick INNISS
(source famille Inniss via Valerie Gittens)
♦ Documents à la mémoire du père Bernard Poisson
(source Christine Buteau et Jérôme Batard qui remercient le père Poisson d'avoir conservé ces documents)
Pour son action envers les familles des aviateurs, le Père Poisson a été décoré des ailes de la RAF le 6 juin 1989.
Document : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
Le Père Poisson fut également décoré de la Légion d'Honneur le 4 mai 2001.
Documents : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
Le Père Poisson arbore les ailes de la RAF.
Photo : source Christine Buteau et Jérôme Batard (AREA)
Traduction Annette Mahé ABSA 39-45
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